dimanche 23 avril 2017

R-ONU

source:The Independent in MSM

auteur:  Will Worley

Traduction: GrosseFille

L'ONU fustige la dissuation nucléaire dans un rapport
sur ces armes des plus dangereuses


Les conséquences s'annoncent catastrophiques si jamais la dissuasion
nucléaire rompait, nous prévient l'ONU dans un important rapport qui
décrit les risques associés à une utilisation accidentelle ou voulue des
armes les plus nocives au monde.

Les relations tendues entre les pouvoirs nucléaires ont créé un atmosphère
qui se prête à un début de crise, nous dit un rapport du UN Institute for
Disarmement Research.

D'autant plus que la montée de cyber guerre et piratage informatique laissent
à nu les vulnérabilités techniques inhérentes aux systèmes d'armements dont peuvent
profiter états et groupes terroristes.

'La dissuasion nucléaire sera efficace - jusqu'au moment où
elle ne le sera plus', on y lit. 'Le risque est là, et la chance écoulée,
le résultat devient catastrophique.

Le plus de telles armes seront produites, par des pays socialement peu stables,
plus élevé sera le potentiel pour une acquisition et utilisation terroriste
d'arsenal nucléaire.'

Ceci dit au moment où à la fois Donald Trump des USA et Vladimir Putin de Russie
indiquent tous deux vouloir accroître leurs arsenals nucléaires respectifs.

La dissuasion 'semble en péril principalement' en Corée du Nord et entre l'Inde et
le Pakistan sur la question du territoire disputé du Cachemire, on y avance.

La Corée du Nord poursuit toujours son développement du nucléaire militaire, et
ceci malgré de fortes sanctions de la part de divers pays et instances
internationales.

Ce pays communiste fermé a mené plusieurs tests sur la bombe nucléaire,
afin d'être en mesure de frapper ses voisins, et vise maintenant de produire
une ogive de taille adaptée à un missile.

Il n'existe actuellement aucun concensus  sur la capacité de la Corée du Nord
à mener à bien une frappe nucléaire par missile.

Le Président Trump a déclaré 's'en occuper' et n'a pas exclu la possibilité
d'une action militaire envers ce pays.

Le rapport a aussi fait état de divers actions et menaces entre l'Inde et le
Pakistan sur la question du territoire en dispute du Cachemire. Le Pakistan
a fait monter les enchères en janvier, avec la sortie d'un premier missile de
croisière à potentiel nucléaire à partir d'un sous-marin.

De plus, le rapport s'inquiète des relations entre l'Occident et la Russie,
qui se dégradent depuis l'annexation de la Crimée en 2014. Le Président
Putin a mis en garde que la Russie utiliserait des armes nucléaires si
suffisamment menacée.

Passer outre au nucléaire fait appel aux  'dirigeants visionnaires', mais voilà
que ces qualitées 'deviennent rares' là où des pays puissants 'se tournent
vers l'intérieur'.

On y rajoute que de nouvelles technologies et de fortes dépenses en armenment
nucléaire livrent un 'risque accru' de détonation. On y admet, cependant, que le secret qui
entoure de tels programmes rend difficile leur juste évaluation.

Une plus grande portée technologique apporte aussi de nouveaux problèmes, peut-on
y lire. Dans le passé, on a su  éviter des accidents par la prise en charge humaine.
Remplacer des officers humains par des ordinateurs nous enlève une marge de
sécurité, et ouvre la porte au piratage.

Finalement, on fait référence au Bulletin of the Atomic Scientists et son Horloge du
dernier jour, depuis janiver 2017 avancée - de par le risqe nucléaire -  à deux minutes et demie;
le plus haut niveau de risque depuis 1953.

L'ONU nous met en garde que le risque s'ensuit du nucléaire et que la seule façon d'y
échapper serait l'élimination de ces bombes.

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