mardi 21 avril 2020

Camus

Cloîtrée dans mon imaginaire, je me suis rappelée La Peste
d'Albert Camus (1947), oeuvre sur laquelle j'avais fait un travail universitaire
en 1970. Épouvantable, tout masculin, sans fin. Camus est un merveilleux
écrivain, il nous emmène où il veut. Je ne savais pas, à l'époque, m'expliquer un tel
cauchemar.

Ça se passe à Oran, ville côtière d'Algérie, avant l'Indépendance. Du jour au
lendemain, les rats meurent dans les rues, et bientôt les humains. (Les zommes!?)
Je cherchais l'intention de l'auteur, comment et pourquoi créer tant de personnages.
Tous un aspect de lui-même, vivant une expérience extrême. La peste serait-elle
la montée du Nazism en Europe. Pas un roman anti-guerre, sensibilité envers
la guerre du Vietnam de mon époque, mais anti-facism, cette 'mort de l'orgueuil Européen'
qu'il aurait vécu. Camus lui-même l'a dit, plusieurs lectures de l'oeuvre sont
possibles. Voilà, l'écriture est un plaisir et on se surprend soi-même...

Je l'ai en copie pdf sur mon ordi. Re-read???

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