Woodruff: et l Chine. qule type de compétiteur deviendra-t-elle?
Soros: la chine est à la hausse. C'est le pays principalement bénéficiaire de la globalization. leurmonnaie reste sérieusement sous-évaluéeet, pour divers raisons, ceci doit changer, récemment à la hauteurd'un taux de dix pour cent. Etils connaissent maintenant une accélération de 15, 20 pour cent ce qui pose problème à la Fed car now importations à partir de la Chine augmentent en prix de 15 pour cent, et ceci se manifeste dans l'inflation de base. Les prix chez Wal-Mart montent, pour ensuite accélérer.
Woodruff: Donc les gens s'imaginent que les prix sont meilleurs en provenance de la Chine mais vous savez que tout accélère. Cela touche tellement de choses que tous achètent dans ce pays. Et la Russie, comment va l'économie russe?
Soros: En bref, le pays bénéficie du prix élevé du pétrole, amis, en même temps on voit l'établissement d'un régime très autoritaire etles droits des einvestisseurs ne sont pas respectés. Maintenant c,est au tour de British Petroleum d'être viré. vous investissez à vos risques. je l'ai fait et ne suis pas prêt de recommencer.
Woodruff: La Russie nous enseigne que la liberté politique et la liberté économique ne vont pas nécessairement de paire?
Soros: la pauvreté des libertés politiques s'étend aux droits des actionnaires. Ce n'est pas une région pour investir car il n'y règne pas une notion légale de la Juatice. La Chine fait des progrès. l'emprise de la légalité devient plus forte, même s'il n'y a pas de démocratie.
Woodruff: Pour vous le marché émergent le plus intéressant serait...?
Soros; A l'heure actuelle, je répondrais l'Inde.
Woodruff: Laissez-moi vous poser quelques questions sur deux autres sujets. L'un serait la guerre au terrorisme. Le prochain président devrait-il négotier avec des organismes tel le Hamas, Hezbollah, des pays tel l'Iran?
Soros: Certainement. J'ai écrit dans un autre live que la notion de "guerre au terrorisme" nous menait à une impasse. C'est la notion responsable pour une attaque sur l'Iraq sous un faux prétexte et une baisse de notre influence politique et pouvoir militaire sans précédent.
Woodruff: Dans dix ans, que sera devenu la "guerre au terrorism"?
Soros: Cette notion sera derrière nous, je l'espère bien. Si vous raisonnez à partir de la sécurité des peuples, et penser que le rôle du gouvernement devrait être de rendre les gens sécure, alors votre action sera tout-à-fait différente. Et même en Iraq, la poussée, très gagnante du point de vue militaire, a voulu donner une certaine sécurité aux civils, au lieu de chasser des terroistes que nous ne trouvions pas à chambarder des demeures privées et appeurant les populations. Une attention à la sécurité, nous donnant un sens de sécurité et aussi ce même sentiment chez les autres; je vois là une action bien différente.
Woodruff: Songeant à ce pays au beau milieu de la crise du crédit actuelle, nous sommes aussi en période d'élection présidentielle. Vous avez offert vore appui à Barack Obama dès le premier jour. Pourquoi Obama et non la sénateure de votre état de New York, Hillary Clinton?
Soros: je tiens madame Clinton en estime, mais il me semble que Obama possède le charisme et la vision des choses nécessaire pour ré-orienter l'Amérique. Et c'est là ce dont nous avons besoin parce que je crains que nous soyons loin de notre chemin et il va falloir une plus grande discontinuité que celle que propose Hillary Clinton.
Woodruff: Ça ne vous inquiète pas qu'il manque d'expérience dans un moment dangereux?
Soros: Je crois que nous avons là une personne d'exception. Et que toute cette question d'expérience est fausse car il aura les mêmes conseillers que Hillary Clinton parmi lequels choisir, et ce sera matière de jugement personnel à qui il fera confiance. Et de fait, nous avons de meilleures chances d'avoir du nouveau de sa part, ce dont nous avons besoin.
Woodruff: Récemment, le sénteur Obama a donné son appui à certaines mesures dont nous discutons: une plus grande régulation financière, la possibilité que la Federal Housing Administration serve d'assureur pour certains emprunts. Va-t-il assez loin dans ses propos? En avez-vous discuté?
Soros: Non, je n'ai eu aucun contact de sa part ou de tout autre membre du parti démocrate. Maintenant que je publie sur la question, je serai peut-être convié. Ce sont là mes idées et ils n'en sont aucunement responsables.
Woodruff: Sur ce qu'il dit sur la crise immobilière, pensez-vous qu'il va assez loin?
Soros: Non, personne actuellement ne va assez loin et le représetant Barney Frank, qui comprend vraiment le problème, ne pousse pas très loin, car afin d'obtenir des appuis de toute part, c'est impossible. Si vous voulez obtenir certaines choses, il faut miser plus bas. C'est ce qu'il fait et il obtient certaines choses. Ce n'est pas assez.
Woodruff: Autre question sur la campagne- vous avez donné, si je ne me trompe, quelques 23 millions de dollars en 2004 à divers candidats démocrates:MoveOn.org et certains candidats. Mais beaucoup moins cete année- pourquoi tant changer?
Soros: Parce qu'il y avait là une opportunité unique et ne pas ré-élire le président Bush aurait eu une énorme conséquence pour ce pays et le monde. Aujourd'hui c'est moins important. Et je ne me sens pas terriblement confortable en partisan mais j'anticipe plutôt critiquer la prochaine administration démocrate.
Woodruff: Et à propos de votre livre et la philosophie qui en découle?
Soros: Pour les questions d'ordonnance humaine, différente des sciences naturelles, il me semble que notre vision est imparfaite. Et notre compréhension imparfaite introduit un facteur d'incertitude nullement présent dans les phénomènes naturels. Il est impossible de prédire pour les humains comme il l'est pour certains phénomènes naturels. Et il faut faire la paix avec ce qu'implique notre impuissance, et savoir qu'il est difficile de prendre des décisions qu'on sait être possiblement fausses . Il faut être conscient que nous avons peut-être tort. Et, encore pire, il est presque inévitable que nos construits comportent des tares. Alors pour les questions d'échange monétaire, il n'y a aucun système parfait.
Alors il faut reconnaître la nature imparaite de toutes nos propositons. Il faut y apporter des améliorations. Si quelque chose est imparfait, son contraire n'est pas pour autant parfait. A cause des failles du socialisme, du communisme, nous en sommes à faire confiance aux mécanismes du marché tout-puissants, que les marchés sont parfaits; tout va s'arranger par le jeu des marchés. Mais les marchés ne sont pas parfaits. Et nous en sommes à devoir le reconnaître, car la déconfiture financière est sérieuse.
Maintenant, il n'est pas question de retour à un système de haute régulation car les régulateurs sont imparfaits. Ils sont humains, et pire, bureaucrates. Alors il faut trouver l'équilibre entre laisser les marchés accomplir leur travail, tout en sachant qu'ils sont imparfaits. Il est besoin d'autorités pour étudier l'activité des marchés et un certain contrôle. C'est là le message que je tente d'exprimer.
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