GrosseFille

lundi 30 juillet 2018

Sur Mars


source: Wired
auteur: Adam Rogers
traduction: GrosseFille

Et bien non, les Geeks: la biosphérisation martienne
n’est peut-être pas possible

Atention. J’ai bien compris. Vous voulez vous rendre sur Mars. Moi
aussi je veux bien (un tout petit peu). Et le projet - tout bon. Une
fusée avec  de gens. Une base sur la lune. Et puis plus de fusées et 
plus de gens. On fabrique du barburant sur la surface, quelques dépots 
en cours de route. Un avant-poste devient une base devient une cité
sous dôme. Suivi de : la biosphérisation.

Ramener Mars à la vie, lui fournir un nouvel atmosphère avec ce qui reste dans ses sols - 
du dioxide de carbone, sans doute - afin d’augmenter la pression atmoshérique, se fier à 
l‘effet de serre (pour rappel, le réchauffement climatique)
pour chauffer les choses suffisament que la glace, prise sous terre, fonde et
fasse un grand retour. Des océans, De l’air! Peut-être même respirer, mais tout au moins 
pour que l’on n’ait pas à se balader dans une combinaison spatiale. Boom
(avec une valeur de ‘boom’ = 10,000 ans, plus ou moins). Un petit effort pour
faire monter la gravitaion, et nous voilà lancés vers la Révolution Terrien-Martien
Colonie promise par les purs et durs de la science-fiction.

Ce n’est pas complètement fou. Déjà en 1971, Carl Sagan, symbol de la pensée
scientifique fiable, faissait l’éloge de ‘ingénierie planétaire’, voir faire fondre les vapeurs d’eau
des glaces polaires martiennes afin de créer ‘des conditions plus clémentes’. Vingt
and plus tard, l’astrobiologiste Christopher McKay poursuivait  pour suggérer que la
biosphèrisation de Mars serait possible pourvu que l’on puisse trouver suffisamment de 
dioxide de carbone, eau et azote passibles d’être volatilisés et injectés dans l’atmosphère.

Mais certains scientifiques à l’étude de Mars seraient enclins à démentir ce fantasme
d’une bulle à fermeture hermétique, avec cycle d’oxygène et protection des radiations. 
Si cette nouvelle analyse s’avère juste, les conditions sur Mars rendent impossible 
d’imaginer les technologies existantes pouvant aboutir d’un jardin d’allure terreste.

‘Nous sommes parvenus à établir pour la première fois un inventaire passablement 
propre du CO2, sur Mars’ indique Bruce Jakosky, scientifique planétaire oeuvrant à
l’université du Colorado et co-auteur, avec Christofer Edwards de l’université Northern 
Arizona, de la communication. ‘L’essentiel s’est perdu vers l’espace, un petit peu vers 
les calottes polaires et des minéraux porteurs de carbone peu profonds, et une quantité 
inconnue vers les carbonates profonds. Même en ajoutant les parcelles de CO2 de surface 
des roches - ‘adsorbées’ sur surface - et quelques autres prisonnières des molécules d’eau 
appelées clathares, le compte n’y est pas. ‘Même en siffonant tout vers l’atmosphère, il n’y a 
pas assez d’eau pour chauffer la planète,’ nous apprend Jakosky.

La pression atmosphérique sur Terre se chiffre à environ 1 bar; et on aurait besoin d’à peu 
près cette quantité de CO2 sur Mars pour se hausser au point de congélation;
même 250 mbar changerait le climat. Par le passé, Mars possédait cette quantité et plus - 
la géologie et la morphologie de surface nous laissent deviner la présence d’eau à l‘état liquide
sur la surface dans un passé éloigné, ce qui veut dire qu’il devait faire assez chaud avec une 
pression suffisante pour soutenir cette présence. Une planète avec les mêmes proportions que 
la Terre et Vénus, d’après Jakosky, et on s’attendrait à y trouver 20 bars queques part - soit 
minéralisés en carbonates, emprisonnés dans les glaces polaires, mais là. ‘Depuis 40 ans 
d’effort scientifique sur le problème Martien, on cherche des dépôts de carbonates qui se doivent 
d’exister car le CO2 a bien dû loger quelque part’ il enchaîne. ‘Descendu dans la croute, il
deviendrait peut-être possible de l’extraire. S’il y a eu mouvement vers le haut et
perte en dehors de l’atmosphère, c’est bien perdu.’

Des données récentes radar nous livrent de nouveaux chiffres pour le CO2 près
des calottes polaires. Le Mars Reconnaissance Orbiter a trouvé pour la distribution des 
carbonates. La sonde Mars Atmosphere and Volatile Evolution (Maven), en orbite depuis 
2014, comptabilise le gaz perdu dans l’espace. (Jakosky a fait office de chercheur principal 
pour cette mission). Et les résultats ne sont pas beaux, pour eux qui
rêvent de biosphérisation.

Les calottes polaires valent 15mbar. Le strip-miming du carbonate moins de 15 mbar;
on se rend au 150 mbar avec effort. Les gaz adsorbés vers le régolithe? un humble 40 
mbar même en traitant toute la saleté sur Mars à une profondeur de 100 mètres. 
‘Il nous serait impossible de dépasser les 40 ou 50 mbar, et ceci ne représente pas
suffisamment de pression, et pas assez d’influence sur la température,’ d’après
Jakosky. ‘On pourrait à terme augmener par un facteur de deux ou trois, mais même à
ce niveau on reste loin des quantités requises pour un réchauffement perceptible.’

Soupirs.

Mais... il a peut-être tort. Pionnier de la biosphérisation, Christofer McKay ne perd pas
espoir. ‘La question de fond sur la biosphérisation tient à la quantité de CO2, N2 et H2O
disponible sur Mars. Il n’y a rien ici de nouveau sur la question,’ nous email McKay.
Les résultats Maven de Jakosky font états d’une certaine perte de dioxide de carbone,
mais pas totale. Il en reste peut-être, poursuit McKay. ‘Il persiste une grande incertitude sur la 
quantité de CO2, sous la surface. Nous n’avons pas l’information suffisante et
nous devons percer plus profondément pour y parvenir.’

C’est bien vrai que Mars nous réserve encore bien des surprises - comme l’annonce
la semaine dernière d’une mer d’eau salée liquide sous un pole l’atteste. Bref, ces
chiffres nouveaux-nés ont peu d’effet sur les vrais enthousiastes de l’aventure Martienne. 
Robert Zubrin, président de la Mars Society et auteur de The Case for Mars,
prétend que les chiffres de Jakosky font preuve de ‘pessimisme systématique’.
Zubrin n’a aucunement besoin d’un bar. Seulement 300 mbar suffirait. ‘Cela
équivaut à la pression sur Everest. ‘À deux cent millibar, on se débarasse des
combinaisons. Cela veut dire que l’on peut envisager des espaces sous dôme
où le niveau de pression à l’intérieur serait le même qu’à l’extérieur,’ poursuit Zubrin.


Zubrin et McKay s’entendent aussi qu’une version plus charitable de l’hypothèse
nous présente une image plus avenante. Des gaz à effet de serre artificiels -
possiblement de la famille des chlorofluorocarbones à partir du chlore présent en
abondance dans le régolithe Martien, ou encore quelque chose de plus exotique et
rapide, un ‘super gaz à effet de serre’, pourrait accomplir la tâche. Si on savait les 
produire. E les répendre. Tout en s’assurant qu’il n’y aurait aucune destruction
du petit peu d’ozone restant, et que la radiation ultra-violette ne pourrait se joindre au 
cocktail existant de radiation néfaste sur une planète Mars dépourvue de magnétosphère.

(À noter: si vous êtes d'avis que l'on pourrait bien transformer Mars,
vous êtes aussi persuadé que le changement climatique ressort de
l'activité humaine, car il est question du même processus. Même s'il s'avère
impossible d'opérer une biosphèrisation de Mars, on peut parler d'une aérotransformation
des latitudes moyennes de la terre, car c'est ce que nous faisons.)

(Doublement important: la présence d’eau sur Mars fait monter faiblement la possibilité
d’y rencontrer quelque chose de vivant. Une reproduction du vivant terreste sur
une planète qui comprend déjà son propre vivant ouvre la voix à des considérations
éthiques qui devront accompagner celles de science et technologie.)

Ce qui pose une question à trois volets: Pourquoi? ‘On s’éloigne ici de la science, mais
je me permettrais de reconsidérer la biosphèrisation,’ avance Jakosky. ‘L’arguement que 
nous avons besoin d’une planète de rechange au cas de problèmes graves avec celle-ci de 
notre propre chef, ou venant d’ailleurs, me semble faible. C’est plus facile
de prendre soins de celle-ci et d’y trouver un climat raisonable que de procéder à un
changement de l’environnement sur Mars.’

Faire de l’exploration? Bien sûr. Base scientifique en permanence? Absolument.
Mais des villes? des océans? de canaux? Prenons un grand respir car - dans la réalité -
rien de tout cela n’est possible ailleurs dans l’univers.


https://www.msn.com/en-us/news/technology/mars-is-frigid-rusty-and-haunted-we-can’t-stop-looking-at-it/ar-BBLhyMH?ocid=spartandhp
Publié par Comm Le Vieux à 15:02 Aucun commentaire:

samedi 21 juillet 2018

PPP (Parity Purchasing Power)

Les lecteurs de la revue anglaise the Economist le connaisse bien:
j'ai nommé le Big Mac Index. Et l'on peut, pour divers endroits
sur la planète, le consulter: le prix du Big Mac, burger double offert par
les restaurants McDonalds qui sillonnent la planète.

Et pas pour se renseigner sur combiens de yens à emporter avec soi
au restaurant. Le chiffre coté sera toujours en dollars US; c'est là toute
son utilité. Car il nous renseigne sur l'état de la monnaie du pays en
question.

Si le Big Mac coûte 3.50$ à New York, et le change de l'Euro nous le rend disponible
aussi à 3.50 USD à Paris, les deux monnaies sont à parité. Si le prix en Euro se traduit à
5.00 USD, l'euro sera surévalué par rapport au dollar américain. À 2.75 USD en Bolivie, la
monnaie de ce pays souffre de valuation basse par rapport au dollar...et ainsi de suite.

La notion de fond sur ces observations sera celle du prix unique. Le Big Mac n'a qu'un prix,
que les ajustements de part et autre devrait atteindrent. Mais bien entendu, c'est souvent faux.
Le prix des composantes - boeuf et petit pain - peut toujours varier, ainsi que les conditions
de distribution: transport, magasin... Et de fait, le 'Big Mac Index' reste quelque peu
humoristique.

Un indice plus sérieux, et qui offre une performance bien meilleure, a été le ipad mini;
car tous les minis en vente font l'lobjet d'un contrôle par Apple (qui ne souffrirait pas, par
ailleurs, la revente de ces petits ordis). Un cas un peu spécial...

Là où la notion de parité sert untilement revient aux chiffres sur la PIB. Assez compliqué de
définir un panier de consommation de référence, mais très payant de pouvoir constater
le niveau de vie dans divers pays. Le Japon peut servir d'exemple; un pays qui publie
un beau chiffre sur le PIB par habitant, mais où un melon d'eau peut coûter 25$, car on y vit
en grande proximité sur des îles. Bref, le PIB décrit l'économie mais le PIB ppp nous
renseigne mieux sur le quotidien des habitants. Et voilà que lOCDE nous rend le service
de publier un index sur le coût de la vie qui nous informe sur ce qui nous en coûterait
d'habiter à l'étranger.





source: Wikipedia
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lundi 16 juillet 2018

Rencontre d'Helsinki (The Atlantic)

source: The Atlantic

auteur: Mark Galeotti

traduction: GrosseFille

Les Dangers d'une Entente avec Putin


À quoi s'attendre d'une rencontre entre The Art of the Deal et la
pensée stratégique du Kremlin. Partant de l'idée que, pour citer
un employé dépressif du NSC (National Security Council), 'notre travail
consiste à gérer le monde réel ainsi que celui du Président, ' le véritable
enjeu ne serait pas que Trump en donne trop à Vladimir Putin lors d'une
rencontre à Helsinki la semaine prochaine - mais plutôt la réaction de
Washington si jamais il s'y essayait.

Bien connue l'affection que Trump porte aux autocrats, notamment le leader
Chinois Xi (dans un tweet de Trump, 'nous serons toujours amis') ainsi que
Kim Jong-un de la Corée du Nord ( qu'il qualifie de 'futé'). Et voilà que, son fort désir
de rencontrer Putin semble découler non seulement de l'idée qu'ils auraient un rapport
certain. Mais aussi une réflection de vouloir se présenter en grand stratège global.

Résultat, il devra s'en sortir en clamant haut et fort à une entente quelconque. Bien sûr,
rien de bien nouveau là -quand des Chefs d'États se rencontrent, on en gagne normalement
une déclaration, fumée qui rend tout le tralala plausible. Mais pour Trump, avec son
inéluctable mélange d'arrogance et d'insécurité, et au fait de la dérision de la part d'une bonne
tranche des US et des classes politiques mondiales dont il fait l'objet, le besoin sera
d'autant plus fort.

Ce qui place Putin dans une situation avantageuse dès le départ. Une simple rencontre
d'égal à égal avec le Président des ÉUs a figure de victoire pour le Chef d'un État
quasi-honni dont l'économie serait moins forte que celle du Michigan. Il gagne à la
première poignée de main. Et cela l'aide de comprendre que Trump a besoin d'une
entente, même si seulement en apparence.

La question devient alors, quelle sera cette entente, et peut-on s'attendre à quelque
chose de positif pour l'Amérique?

Difficile de se convaincre que Trump pourrait accepter un simple communiqué à
l'effet de coopération sur le terrorisme, baisse des tensions en Syrie, et même pourparler
d'avant pourparler sur le contrôle des armements. Putin, pour sa part, voudra plus aussi.

On sait par ailleurs que Israel, et autres alliées des États-Unis du Moyen-Orient
lobbyent fortement pour une gage de Moscou d'évincer l'Iran de la Syrie. On oublie
vite tout ça, improbable que Moscou voudrait ou pourrait s'y plier, que pourrait
bien faire office d'objet d'échange? Pour l'Ukraine et ses alliés occidentaux, on s'inquiète
sur une concession sur la peninsule de la Crimée, annexée pa rla Russie en 2014 dans
une manoeuvre jamais reconnue par les EUs, qui serait le prix à payer pour Moscou.

Bien sûr, le rêve de Putin reviendrait à une magnifique entente, genre Yalta2.0
dans la lignée de celle à la fin de la deuxième Guerre Mondiale qui avait  dessiné
des sphères d'influence occidentales et orientales. Cette optique laisse la Russie libre
d'agir dans des pays tels l'Ukraine et la Georgie, lui accorde le respect qu'elle juge être
son dû bien mérité. Ce serait un bien mauvais 'deal', axé sur une perte d'autonomie
 pour les malheureux pays que le Kremlin considère ses 'zones d'intérêts privilégiées'
au nom de guaranties louches et impossibles à policer portant sur une fin d'interférence
dans la vie politique occidentale et au Moyen-Orient.

Si on se fie aux tweets anti-Européens et aux attaques sur la paresse financière de
l'Europe au sein de l'Otan, on pourrait penser que Trump pencherait dans cette direction.
On sait qu'il ne se soucie guère du détail, et deviendrait ainsi un grand joueur dans
l'élaboration d'un nouvel ordre mondial.

En fait, on néglige ici le troisième partenaite de cette rencontre: l'administration américaine.
Trump peut très bien rencontrer Putin dans la présence d'un simple interprète; il peut
nommer ses hommes de confiance et sosies à des postes de responsabilité;il peut se plaindre
à qui veut l'entendre sur l'état à l'intérieur de l"État. Mais il ne peut gouverner sans ses
fonctionnaires.

Pour rappel, pendant que Trump flatte Putin, son gouvernement a mis à la porte des espions
Russes, porté des sanctions sur Moscou, et vendu des missiles de haute perfromance
pour la défense de l'Ukraine d'aggressions futures. Maître de son compte Twitter, Trump aura
aussi ses fonctionnaires et un congrès moins qu'élogieux sur la Trumpophilie en éveil et
prêts à intervenir si jamais il s'aventurait trop loin.








r
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dimanche 15 juillet 2018

One Life - LIVE IT UP

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mercredi 11 juillet 2018

OTAN 2018

Voici ce que le UK Times nous apprend sur les préparatifs pour la réunion de
l'OTAN.

Nato summit: Trump attacks ‘captive’ Merkel over Russia energy deal

Deborah Haynes, Defence Editor | Bruno Waterfield, Brussels

July 11 2018, 12:00pm, 

The Times


Donald Trump accused Angela Merkel of being “captive” to Russia over energy supplies and attacked European allies for freeloading on US defence spending in Europe at the start of a Nato summit today

The extraordinary tirade shattered the usual protocol of unity between the leaders of the 29 Nato allies at the opening of a showpiece biennial summit, which is taking place this year in Brussels in a new headquarters.

President Trump, speaking as he had a working breakfast with Jens Stoltenberg, the Nato chief, said it was “very inappropriate” that Washington bankrolled European defence against Russia while Germany, Europe’s biggest economy, signed up gas deals making it dependent on Russian gas.
“We’re supposed to be guarding against Russia and Germany goes out and pays billions and billions of dollars a year to Russia,” Mr Trump said to Mr Stoltenberg.

Germany is behind the building of a new, two-stage $11-billion pipeline to bring Russian gas across the Baltic Sea called Nord Stream, despite opposition from other EU states, in particular the Baltic countries and Poland. Mrs Merkel, however, insists the project is a purely private commercial venture and is not funded by German taxpayers.

“We’re protecting Germany, we’re protecting France, we’re protecting all of these countries. And then numerous of the countries go out and make a pipeline deal with Russia where they’re paying billions of dollars into the coffers of Russia,” Mr Trump said.

“So we’re supposed to protect you against Russia and you pay billions of dollars to Russia and I think that’s very inappropriate,” he said, speaking alongside Jim Mattis, his defence secretary, and other officials at the residence of the US ambassador in Brussels.

“Germany will have almost 70 per cent of their country controlled by Russia with natural gas. You tell me, is that appropriate?” he asked, while Mr Stoltenberg listened.

Mr Trump, turning to a favourite complaint with the alliance, signalled that a pledge by Nato allies to work towards meeting a minimum target set by Nato to spend at least 2 per cent of GDP on defence was too little, too late.

He said the United States – one of only four states to meet the target last year along with Britain – bore an “unfair” share of the responsibility for collective trans-Atlantic defence.
“I think these countries have to step it up, not over a ten-year period, they have to step it up immediately,” Mr Trump said.

“Germany is a rich country, they talk about increasing it a tiny bit by 2030. Well they could increase it immediately, tomorrow, and have no problem,” Trump said.

“If you look at it, Germany is a captive of Russia. They got rid of their coal plants, they got rid of their nuclear, they’re getting so much of their oil and gas from Russia. I think it is something Nato has to look at. It is very inappropriate.”

The American leader’s comments are carefully designed to sow divisions in Nato between Germany and east European countries opposed to a pipeline that allows Russia to cut off gas supplies to Ukraine, creating shortages for them, to preserve Germany’s energy supplies.

“Trump is anything but stupid,” said an aide to a senior EU official. “He is serious and methodic in sowing divisions.”

Mr Trump is due to meet Mrs Merkel at the summit later in the day. He will also meet Theresa May who will subsequently host the US leader in the UK.

Mrs May is set to disappoint Mr Trump and fellow allies at the summit who had been expecting to hear the headline conclusions of a plan for the future of the armed forces that will require up to an extra £4 billion a year from the Treasury to fund fully.

She will instead simply confirm that Britain will almost double its contribution to the Nato-led training mission in Afghanistan, with 440 more troops due to head to the conflict zone.

“I think that shows when Nato calls the UK is one of the first to step up,” the prime minister said as she arrived at the sprawling glass headquarters.

Mrs May insisted that Britain’s commitment to Nato remains “as steadfast as ever”.

Mr Trump is also due to meet President Putin in Helsinki on Monday, an encounter that has triggered alarm in London and other Nato capitals because of concerns that he may attempt to strike a “dodgy peace deal” with his Russian counterpart.

Mr Stoltenberg put on a brave face as he addressed reporters at Nato’s headquarters as the heads of state or government arrive one by one during the course of the morning.

Mr Stoltenberg admitted that the gas issue was divisive: “There are different views on the Nord Stream pipeline. That’s well known. It’s not for Nato to decide. That’s a national decision.”

                                                 *     *     *

NATO, the numbers:

http://www.lefigaro.fr/international/2018/07/11/01003-20180711ARTFIG00052-budget-elargissement-operations-les-nombreux-defis-de-l-otan.php
Publié par Comm Le Vieux à 07:55 Aucun commentaire:

lundi 2 juillet 2018

Internet

source: The Economist
le 28 juin, 2018
traduction: GrosseFille

Comment Réparer les Errances de l'Internet


L'internet se devait de rendre notre monde moins centralisé, mais le contraire
s'est produit. Ludwig Siegele nous en explique les conséquences, et comment y
remédier.

L’Internet aurait-il failli? Depuis son bureau du Collège Christ Church, Oxford, Sir Tim 
Berners-Lee, l’inventeur du World Wide Web, répond aisément: «Je ne suis pas prêt
à admettre une faillite du Web, mais on a quand même manqué la cible vers une société 
positive et constructive.»

Il y a vingt ans, il aurait récusé l’idée que l’Internet et le Web puissent aboutir à autre
chose qu’un monde meilleur. De son autobiographie des années 1990, Weaving the Web,  
on retiendra: «L’expérience d’avoir été témoin de l’émergence du Web grâce aux efforts 
anonymes de milliers de gens m’a imbu d’un grand espoir... collectivement, nous savons 
façonner le monde que nous voulons.»

Avant il y a quelques années, la plupart des utilisateurs, auxquels on demanderait
leur opinion de l’Internet, auraient déballé une liste de choses qu’ils aiment bien - ils
peuvent rester en contact aves des amis, avoir un accès instantané à une énorme
quantité d’information, l’émergence de l’innovation, jusqu’à la lutte aux régimes 
autoritaires. Et par certaisn aspects, on a vu un énorme succès. Un petit quart de 
siècle après l’avènement du premier fureteur Web, à peu près la moitié de la population
mondiale se trouve branchée. Mais à l’instar de Sir Tim, plusieurs sont devenus critiques, 
du fait de la création de la dépendance, de l’appropriation des données de tous un 
chacun et du pouvoir des méchants trolls et hackers ainsi facilités.

Au coeur de ce réveil brutal, notre reportage spécial veut avancer, que l’Internet se
trouve maintenant beaucoup plus centralisé ( au dire de la terminologie tech) qu’il ne 
l’était il y a que dix ans. À la fois dans les pays de l’Ouest et en Chine, les activités 
rendues possibles par ce réseau de réseaux subissent la domination de quelques géants, 
notamment Facebook et Tencent. Dans son dernier ouvrage, The Square and the Tower, 
Niall Ferguson, historien, explique que ce motif - un nouveau réseau envahissant à son 
tour cloué par une nouvelle hierarchie - aura plusieurs précédents
historiques. Parmi les exemples l’invention de l’imprimerie et même la Révolution 
Industrielle.

En même temps, on retrouve beaucoup plus de contrôle au coeur même de l’Internet.
Quand l’accès se faisait principalement par le biais des ordinateurs de bureau ou des
portables, l’utilisateur pouvait toujours découvrir un nouveau service et s’essayer par
lui-même. Aujourd’hui l’accès se fait principalement par les téléphones et tablettes
qui retiennent les utilisateurs dans des espaces confinés, ou jardins à murs, au final
ausii intéressant qu’une chaîne de télévision. Les concepteurs de systèmes d’exploitation 
pour mobiles auront toute possibilité de décider, par le biais de leurs
magasins d’applis, à quels services les propriétaires de téléphones intelligents auront droit. 
Autre point de contrôle par le Nuage, qui de par sa nature met un tiers en charge des 
applis et les données associées. Tandis que les gouvernements, longtemps absents de 
l’Internet, ont maintenant un certain contrôle sur de larges segments du réseau, se servant 
des compagnies Internet comme agents, par exemple pour bloquer certains contenus.

Nous nous retrouvons donc avec, plus ou moins,  le contraire de l’intention des premiers 
Gourous de la cybersphère. Le premier envoi sur l’Internet près d’Il y a un demi-siècle, le 29 
octobre 1969, appartenait à un sytsème ‘biaisé vers la décentralisation du pouvoir et la liberté d’action’, remarque Tochai Benkler de l’université Harvard. Ceci largement du à ses racines technologiques. Enfant de la Guerre Froide, l’Internet avait pour fonction de relier différents
réseaux et ordinateurs afin qu’ils puissent quand même communiquer dans l’éventualité que
les liens centraux se brisent, disons dans le contexte d’un affrontement nucléaire. «On
cherchait à ce que tout relié au Net le serait à tout autre également relié,» explique Vint Cerf,
un des ingénieurs des protocoles de communication (il travaille aujourd’hui pour Google).

Pour ce faire, M. Cerf et ses collègues ont mis sur pied un internet ‘sans permissions’,
dans le langage d’aujourd’hui. Tout réseau ou ordinateur peut s’y joindre au simple fait 
de respecter les protocoles. Des paquets de données circulent d’un réseau à l’autre, peut 
importe le contenu. Cette architecture libre a servi d’inspiration à Sir Tim pour 
l’élaboration du Web embarqué sur l’Internet.

Ces protocoles s’allient à des organisations permettant l’évolution des règles, ainsi que
des programmes qui les rendent possibles, sans être capturés par des intérêts quelconques. 
Nous avons donc l’Internet Engineering Task Force, dont la philosophie directrice est 
exprimée par David Clark, l’un des fondateurs: «Sont bannis les rois, les Présidents et 
le vote. Nous faisons confiance: au consensus de rigueur et au code performant.»

Cet apport de règlementation technique ouverte et gouvernance flexible a donné lieu à
une grande créativité et énormément d’innovation. Depuis les années 90 mitoyennes, 
on a recensé des millions de sites Web et des dizaines de mille Startups. Même après
la fin de la bulle d’investissement en 2000, l’activité créative a continué, sous la forme 
de blogs. Les utilisateurs ont accompli le rêve de Sir Tim: publié sur le Web en se liant 
les uns aux autres, et investi une conversation virtuelle.

L’Internet d’aujourd’hui a bien changé. Les connections permettant le transfer 
d’information existent toujours, ainsi que les protocoles, mais les extensions qui 
ont vu le jour pèsent pour plus que le réseau d’origine: des milliards de téléphones 
intelligents et autres appareils, et des facilités de traitement du Nuage grands comme
des terrains de foot, pour de quantités de données inimaginables. La meilleure image
pour comprendre serait d’une énorme collectons se silos de données, avec tuyaux
entre eux, en lien avec avec mains appareils à qui onl ivre des services et desquels
on extrait des données.

La centralisation de l’Internet and l’importance accrue des données livre ce que Frank Pasquale de l’université du Maryland, dans un article récent publié au American Affairs,
a nommé un «Jeffersonina/Hamiltonian divide» parmi les critiques de la Big Tech. Un
des deux appartient à la tradition de Thomas Jefferson, père fondateur de l'Amérique, 
qui voyait un gouvernement restreint and peu de concentration dans les milieux d’affaire. 
On prône ici de modérer les titans de la Tech par des lois anti-monopoles, y compris
fragmentation au besoin. Le deuxième groupe raisonne dans la tradition de Alexander Hamilton, autre 'founding father', qui voulait de fortes instituions centrales, à la fois politiques et dans l,économie. On estime ici que pour bien profiter de l’Intelligence Artificielle et assurer 
la distribution de ses bienfaits, les géants devraient avoir figure d’équipements publics.

Jefferson vs Hamilton

Cette façon de voir nous aidera aussi à comprendre comment on réagit à la centralisation 
en général. Les Jeffersons s’inquiètent qu’un Internet centralisé offrira moins de jeu à 
l’innovation. Il reste bien vrai que les géants du Net sont eux-mêmes de
grands novateurs, mais ils servent aussi à amenuiser les efforts ailleurs, et moins de
nouveautés voient le jour. Chez les investisseurs Capital-risque on se réfère aux ‘zones
de mort’, secteurs dans lesquels ils refusent d’investir sachant bien que l’un des gros 
joueurs risque de ruiner tout startup ou les acheter à prix dérisoire.

Les conséquences de la centralisation galopante seront aussi troublantes, si moins visibles. 
Les jardins à murs limitent la liberté d’expression, comme nous le montrent bien les efforts maladroits de Facebook à jouer la police chez les siens. Qu’il n’yait que quelques plateformes 
où s’introduire facilite la vie aux trolls Russes et leurs analogues de l’Ouest de se mêler 
d’élections et répandre de fausses informations.La concentration de grandes quantités de 
données sur les personnes rend une fuite plus sérieuse. En example le scandale Cambridge 
Analytica qui a acquis des informations sur 87m d’utilisateurs Facebook en toute discrétion 
(ils ont dû fermer depuis). Les platformes dominantes font aussi l’affaire en espionnage, 
rappel aux révélations 2013 de Edward Snowden, ancienement de la CIA qui a fuité de 
grands pans d’informations secrètes. Les services de renseignement n’avaient qu’à accéder à quelques Nuages pour trouver. Et ces géants ne manquent pas d’argent pour influer
sur les politiques. 

Tout de même règne chez les Jeffersons actuellement un sens de possibilités. Dans 
les conférences tech, on se sent un peu comme en 1995, à l’arrivée d’un nouveau
type de logiciel appelé fureteur qui a pris la vedette, et ainsi l’Internet. Actuellement
les plans ambitieux se tournent vers la technologie blockchain (des registres immuables
de la sorte bitcoin et autres crypto-monnaies), avec l’espoir de de-centraliser
l’univers branché.

Chez les Hamiltons, en contraire, on met de l’avant que sans les interfaces gratuites
et faciles d’accès des sociétés telles Google et Facebook, il y aurait beaucoup moins 
de gens en ligne. Sans les Nuages, qui permettent de traiter d’énormes quantités de 
données, on avancerait guère dans l’Intelligence Artificielle. Le fait de quelques places fortes 
coince aussi les démons de la décentralisation, la criminalité en ligne et
le discours haineux. Ce type de considérations, même utilisé par les cyber-géants pour
refuser toute supervision, a son public parmi la Gauche dans les pays occidentaux.
Mais cela est particulièrement fort en Chine, car on cherche à se faire aider afin de

transformer le pays en cyber-pays de premier ordre.

Entre les deux se trouve un groupe universitaire en expansion qui veulent modérer
les géants par la gouvernance. Certains sont des Jeffersons, et voudraient voir le démantèlement d’entités qui auraient fusionnées récemment. D’autres des Hamiltons, demandant à certaines 
sociétés de partager leurs données.

Notre texte va se porter en premier lieu sur comment s’est opérée la centralisation,
pour ensuite revoir les trois courants tour à tour. Sans cacher nos sympathies Jefferson,
notre conclusion sera que pour dé-centraliser, tout en se servant de notions tirées des trois 
camps au besoin. Il n’y a pas de solution centrale.



Publié par Comm Le Vieux à 18:22 Aucun commentaire:
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