mercredi 16 février 2022

Loi

 source: MSN News, La Prese Canadienne

traduction: GoogleTranslate/GrosseFille


Les membres du blocus d'Ottawa rejettent l'utilisation de la Loi sur les urgences, qualifiant cette dernière de «tactique alarmiste»

OTTAWA — Les membres du blocus d'Ottawa qui a maintenu la capitale à l'arrêt pendant près de trois semaines complètes qualifient l'utilisation par le gouvernement fédéral de la Loi sur les mesures d'urgence de tactique alarmiste.

Les camions, les véhicules récréatifs et les autres véhicules arborant des drapeaux ou des bannières canadiens portant le mot «liberté» en lettres géantes le long de leurs grilles avant restent sur la rue Wellington en face de la colline du Parlement, les conducteurs disant qu'ils resteront sur place jusqu'à ce que tous les mandats de vaccin COVID-19 et les restrictions soient levées.

Le Premier ministre Justin Trudeau a invoqué la loi lundi pour la première fois de l'histoire du Canada, les détails des règlements contenus dans les décrets du Cabinet étant publiés mardi soir

En vertu de la loi, emmener des enfants aux blocus antigouvernementaux, participer directement aux manifestations ou apporter une aide telle que de la nourriture ou du carburant aux personnes impliquées pourrait entraîner une amende pouvant aller jusqu'à 5 000 dollars ou cinq ans de prison. 

Les blocages ne sont pas autorisés sur la Colline du Parlement et les rues avoisinantes, près des résidences officielles, des monuments de guerre, aux abords  des aéroports, des ports, des passages frontaliers, des jetées, des phares, des canaux, des ponts interprovinciaux et internationaux, des hôpitaux et des cliniques de vaccination contre la COVID-19, des corridors commerciaux et des infrastructures nécessaires à la fourniture de services publics, y compris la production et la transmission d'électricité.

Les ordres du Cabinet sont maintenant en vigueur mais doivent toutes être confirmées par des motions à soumettre à la fois à la Chambre des communes et au Sénat pour un vote.

Le gouvernement pourrait prendre jusqu'à la semaine prochaine pour déposer la motion invoquant la loi elle-même, mais n'a que jusqu'à jeudi pour le faire pour les motions sur les pouvoirs spécifiques en cours d'adoption, qui resteront en place pendant 30 jours à moins que le gouvernement ne les révoque plus tôt.

Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 16 février 2022.


La Presse canadienne


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