Anti-vacc

Dans les premiers échanges sur Facebook, qui ont mené
aux Gilets Jaunes, je me souviens d'avoir été surprise d'y retrouver
un commentaire anti-vacc: donc, qui s'en prend à la sur-vaccination
des enfants 'pour des maladies qu'ils n'ont pas'.

Facile de dénigrer cette question, en se disant qu'on a là une
certaine ignorance scientifique, mais ce serait ignorant et faux
de le faire.

L'Amérique compte un mouvement portant sur la santé (et
non la maladie, comme le fait la médecine) qui se penche sur
cette question, entre autres. La vaccination comporte des risques,
mal étudiés. On peut envisager ne pas faire vacciner son enfant, mais il
convient de renforcer le système immunitaire en même temps.
(Et cela devient intéressant si les enfants des autres eux le sont...
parce que les risques de maladie grave persistent).

Le docteur Berg, chiropracticien de formation, mais pratiquant sur
l'obésité actuellement, nous donne son opinion, ci-bas.

Le message derrière tout ça? La vaccination reste centrale à la santé
publique, et il serait dangereux de le nier. Mais pour l'individu, c'est un
échange de risque!

5G

Très prometteur le passage à la connectivité 5G (de cinquième
génération) qui s'annonce pour la nouvelle année. On verra
des gains spectaculaires dans l'ampleur, la vitesse et le temps de
latence de nos divers branchements informatiques. De fait, on
va accomplir cette prouesse en se servant des bandes radio.

http://www.emfexplained.info/?ID=25916#What is 5G

Impensable

Bon, il y avait encore des gilets jaunes.

Vu de l'Amérique, difficile à comprendre que l'on apprécie pas la formule du

SMIC, qui permet aux travailleurs de recevoir des augmentations,

même s'ils ne sont pas syndiqués. Facilité qui nous manque,

car le salaire minimum augmente au bon gré des gouvernements,

et dans un contexte où le patronat se permet de s'opposer

sans pudeur...

Là où l'on pourrait s'inquiéter de la performance des élus, serait

dans une appréciation du modèle économique d'un business

de routier. Pour citer Donald Trump, tout se joue à la marge.

Il faut se rendre à destination - et livrer la marchandise - dans des

délais qui font toute la différence. Descendre le seuil de vitesse

maximal ou taxer l'essence jouent on ne peut plus directement

à l'encontre du revenu du routier.

Bref, un système de transport moins performant reste impensable.

Cheesecake

J'ai d'abord souris en lisant l'article mais, en
fait, ce n'est pas drôle. D'après le Guardian Uk, une
véritable épidémie d'obésité sévirait actuellement chez
les moines bouddhistes du Thaïlande. Et oui, ces derniers
se nourrissent de dons de nourriture de la population, qui
elle-même mange plus riche et sucré qu'avant. Et les
touristes offrent gâteries et gâteaux. Les moines considèrent
l'exercice comme vanité. Voilà la crise.

Siddharta Gautama - le Buddha, ou l'éveillé d'origine - gardait
la sérénité en toutes circonstances. Mais c'était aussi un homme
au passé lourd. Nos moines actuels semblent plus innocents, mais
se nourrir au cheesecake ne peut que mal finir.

Une autre terrible fable de la mondialisation.

https://www.theguardian.com/world/2018/dec/26/battle-of-the-bulge-thailand-strives-to-bring-monk-obesity-crisis-under-control

Bear

Une difficulté que je rencontre dans la traduction
de textes sur l'économie et les finances publiques
tient au sens du mot 'crise'. Oui, une récession s'appelle
bien une crise, et celle de 1929 devient La Crise. Mais
en 2007/2008 on aura vécu une crise financière, et non
un problème touchant l'emploi.

Et voilà que ces derniers jours la NASDAQ entre en soi-disant
'bear market', donc en marché à la baisse avec pertes sur indice
de 20%+ sur 2 mois. C'est énorme. D'ailleurs cela me peine de perdre le
coloré 'bear' en français car - on s'entend, il y aura éventuellement
une reprise - mais en attendant, toute cette valorisation boursière
est bien passée quelque part. Il y a des bears bien nourris, qui
auront su vendre au bon moment. Et des bulls qui attendent pour
rejouer (un 'bull market', c'est tout le contraire, une hausse de 20%).

N'oublions le charmant terme 'correction', une descente de 10%.
Illusoire, nous disent les courtiers, nous donnant l'illusion que les
actions, devenues trop chères, seraient retombées à leur véritable niveau.

Perso, je ne vois pas la Bourse comme un jeu de démesure ('greed'), mais
par la force des choses, on y trouve un comportement de fluide dans les
prix. Apple vend plus de iphones que prévu, et l'eau frappe les parois du
verre en petite vague. Ça prend des nerfs pour s'y aventurer.


https://www.fool.com/knowledge-center/bear-market.aspx


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Tristesse

Le perfect storm qui s'abat présentement sur la présidence de E. Macron
tient de bien des composantes, par des moindres de son prétendu manque
d'humilité. Et certaines décisions - au dire du Economist - tout à fait saines pour
la France, restent incomprises. Ce serait le cas, par exemple, sur les changements
sor l'imposition sur la fortune. On cherche ici à mettre la France au pas
afin d'accueillir des acteurs financiers qui déménagent leurs business
vers la France, inévitable dans le contexte du Brexit.

Et tragiquement, chez les gilets jaunes, on aura vu des blessures graves et
même des mutilations par les grenades lancées par la police.

Il y a - de fait - terrain d'entente, mais on peine à y accéder. Tristesse!