jeudi 4 février 2016

Conséquences

source: MSN_US
auteur: Leon Lazaroff
traduction: GrosseFille


Si on élit Hillary Clinton, quelles conséquences sur l’économie EUs.


Sur le plan de l’économie, que nous réserve Hillary Clinton. Peut-être le miroir de son époux Bill, qui s’inspira de l’ex-cadre de Goldman Sachs Robert Rubin pour abroger la loi Glass-Steagall séparant le secteur bancaire des services de courtage boursier, casser la régulation sur les télécoms et approuver la loi Commodity Futures Modernization, qui permit l’exemption des permutations crédit-défaut de paiement de la surveillance gouvernementale. On se souviendra, Bill Clinton fut celui qui transforma le plus fort déficit budgétaire au plus grand surplus. Sinon Bill, Hillary pourrait continuer l’oeuvre de Barack Obama, qui nous valut la loi Affordable Care pour l’assurance-maladie, la loi Dodd-Frank sur une réforme de Wall Street et qui créa le Consumer Financial Protection Bureau pour protéger le consommateur vis-à-vis des services financiers le tout culminant sur une première hausse de taxes pour les plus nantis depuis la fin des années 90.

Notre sénatrice de New York reste prenante de toutes les réalisations singulières d’Obama et appuie un renforcement de la règle Volcker, imposant un ‘frais contre risque’ sur les banques voulant spéculer avec leur avoir, ainsi que la règle Buffett, qui rendrait plus étanche la taxation avec un taux minimal d’imposition pour la tranche de revenue la plus élevée.

Mais fidèle aux idées centristes sur l’économie qui furent toujours les siennes, Clinton, entendons-nous, veut plaire à ceux qui oeuvrent dans le secteur financier tout autant que les consommateurs/syndicalistes qui forment désormais la base du parti Démocrate. ‘En considérant une approche, elle voudra l’avis du secteur des affaires, des groupes de consommateurs, des syndicats, et de ce point de vue, ses positions ne sauraient être noir-et-blanc,’ remarque Tracy Sefl, stratégiste démocrate et ancienne employée des campagnes électorales Clinton. ‘Elle aime bien ramener plusieurs voix.’

Tout au plus, c’est clair: Clinton ne cautionnera pas la rhétorique gauchiste de Bernie Sanders ou ses idées. Ne viendra d’elle la notion de défaire les plus fortes institutions financières du pays en moins d’une année, ou la caractérisation de Wall Street d’une industrie qui carbure à ‘l’avidité, la fraude, la malhonnêteté et l’arrogance’, au dire de Sanders. Du côté de Sanders, on ne se gêne pas pour faire remarquer que, les plus prodigues donateurs vers sa campagne seraient des banques d’investissement.

Elle devrait peut-être mieux prêter oreille à Sanders et ses idées. Quand même, le sénateur de gauche a bien failli remporter l’Iowa.

Si on anticipe sur le New Hampshire, dont la primaire aura lieu la semaine prochaine, Clinton devra trouver comment détourner l’attrait que les jeunes et les peu nantis blancs portent pour Sanders. Les sondages donnent beaucoup plus à Clinton parmi les ménages de 100, 000$ et plus par année tandis que ceux de moins de 50,000$, étudiants et autres, se retrouvent chez le sénateur du Vermont, ceci résultat des sondages menés à la sortie de votation Edison Research, cités par le New York Times.

La difficulté qui se pose à Clinton revient au fait que Sanders a jeté les bases d'un mouvement qui le dépasse, une idée présentée par David Axelrod, l'ancien directeur de campagne du président Obama,
dans une entrevue pour CNN(chaîne de nouvelles, Atlanta). La réponse usuelle que fait Clinton aux jeunes gens qui lui demandent de porter leur étendard revient à mentionner ses propres faits d'arme d'activiste déjà au début des années 60, même si la Gauche la contredit régulièrement sur ce point.

‘Avant hier soir, il restait possible d’avancer que Bernie tenait toute l’énergie,’ avance Jim Papa, anciennement de l’équipe Obama et stratégiste en communication avec le Global Strategy Group, boîte d’expert-conseil basé à Washington D.C. ‘Mais à partir d’un certain succès en Iowa Hillary Clinton devient mieux placée pour commémorer son long et positif parcours de plaidoirie pour divers causes, et s’assurer que les jeunes la connaissent mieux.’

Voici comment Clinton pense s’attaquer aux questions structurantes touchant l’économie -- et des effets que ses actions auront ( acceptant qu’elle aura gain de cause sur un Congrès qu’on pense sera largement Républicain):

Régulation sur Wall Street

À l’opposé du sénateur Sanders, Clinton ne veut pas renouer avec Glass-Steagall, question devenue démarquante chez les Démocrates. Glass-Steagall date de 1936 et de la Crise afin de séparer la banque commerciale de celle d’investissement, une faille structurelle de l’économie américaine que les législateurs de l’époque blâmaient pour l’implosion du Marché.

Et voilà que Clinton soutient que même sans l’abrogation de Glass-Steagall, Lehman Brothers, AIG, Bear Stearns, et autant d’autres se seraient quand même aventurés vers des positions à risque. Elle s’est prononcée dans ce sens durant une débat public du mois de Novembre, en occurrence ‘Ce ne serait tout simplement pas suffisant.’ C’est à partir de cette posture que l’on l’accuse maintenant de trop grande proximité avec Wall Street.

Plutôt que s’en prendre à Glass-Steagall, Clinton opine qu’un tout autre type d’encadrement régulateur devra voir le jour pour tenir en laisse un système financier bien différent, surtout déformé par la zone d’ombre bancaire, i.e. les fonds spéculatifs et autres institutions non-bancaires.

Dans un jeu de propositions détaillées, Clinton appelle à imposer ‘un droit au risque gradué tous les ans sur les passifs des banques avec plus de 50$ milliards de capital ainsi que d’autres institutions que les régulateurs désigneront.’ Ces montants, d’après Clinton, se verraient mis à l’échelle ‘plus haut pour ceux avec de plus grosses dettes et des formes de dette plus à risque.’

Clinton propose donc un dissuasif autant qu’un fond de réserve. Les banques qui mènent à la fois des opérations bancaires et d’investissement seraient donc détentrices de biens publics, contre lesquels on peu raisonnablement exiger des pratiques prudentes.

‘Ce déboursé devrait donc décourager les grandes institutions financières dans l’utilisation excessive du levier et des sources d’argent à la mode à cour terme qui ont nuit à l’économie lors de la crise des subprimes’ s’explique son communiqué politique.

Dans les faits, Clinton essaie ici de colmater des ouvertures venant de la loi Dodd-Frank que les lobbies de l’industrie bancaire ont su apporter, avec l’aide des Républicains, par le truchement de lois omnibus, souvent rattachées au budget fédéral. Partie prenante de la démarche serait de tenir les banquiers personnellement responsables d’avancées à risque de la part de leur institution. En particulier, Clinton chercherait à allonger la prescription pour crimes liés à la finance de cinq à dix ans, et statuer que les banquiers devraient perdre leurs bonus si la banque est appelée à payer l’amende.

Ces recommandations, elle soutient, serviraient ‘à éviter des conflits d’intérêt chez les cadres financiers,’ et deviendraient des ‘balises sur le risque’ dans les institutions financières. De plus, Clinton demande un regard et contrôle sur les opérations à haute fréquence, qui d’après elle rendent les marchés moins stables et équitables. Elle verrait donc une taxe sur les opérations à haute fréquence ‘nuisibles’ ainsi ‘des stratégies qui demandent des niveaux excessifs de cancellations d’opérations, rendant le Marché moins stable et équitable.’

Un groupe de 170 économistes dans le camp Bernie Sanders avec son approche plus musclée considèrent le plan Clinton trop timide. Et ceux de Wall Street pourraient bien penser que le plan Clinton brise la créativité financière au mauvais moment dans une économie qui dépend de plus en plus du secteur financier. Étant donné que le plan Clinton restreint bien moins les choses que le sien, le sénateur du Vermont croit donc que le secteur financier peut s’attendre à un traitement plutôt doux de la part de l’ancienne Secrétaire d’État.

Le code fiscal EUs à refaire

Un gros morceau, qui va au coeur des différents entre les deux partis.

Pour mettre de l’avant sa différence d’avec les candidats Républicains, Clinton martèle dans ses discours que, une fois à la présidence, elle abolirait ‘l’intérêt comme exemption’. Effectivement, les gestionnaires, promoteurs de fonds spéculatifs, peuvent actuellement considérer les honoraires sur les investissements de leurs clients comme des gains en capitaux, donc taxés à un maximum de 23.8% plutôt qu’au 39.6% qui s’applique sur le revenu ordinaire.

Rendre cette démarche impossible, et augmenter les taxes sur les gains en capitaux à court terme, seront donc présentés comme des mesures concrètes dans la lutte aux inégalités de revenu, un desiderata pour Démocrates et Républicains.

‘L’intérêt comme exemption’ permet ‘aux individus qui gagnent plus de 450 million par année en moyenne d’être moins taxés que des enseignants gagnant 50,000$ en moyenne,’ nous apprend Morris Pearl, anciennement gestionnaire de Black Rock, la firme de gestion d’actifs. ‘Il n’existe de plus flagrant exemple du coût de la corruption que des avantages dans l’imposition au profit des 1%.’

On a délibéré sur la question au Congrès dès 2012 à l’incitation du Républicain Dave Camp, alors président du comité Ways and Means (budget), qui avança une proposition de réforme de la taxation qui incluait que ces argents soient du revenu ordinaire. La Chambre Basse a approuvé la mesure, mais pas le Sénat.

Dans la même veine, Clinton a proposé la semaine dernière une charge de pénalité de 4% sur les personnes dont le revenu dépasse 5$ million, captant ainsi 150$ milliards sur 10 ans. Rien pour boucler la dette du pays, mais quand même une indication de bonne volonté quand les forces progressistes appuient Sanders en insistant que le gouvernement doit agir sur la question de l’inégalité des revenus.

Grosso modo, si vous êtes riche ou votre revenu vient principalement de l’investissement, vous paierez sans doute plus de taxes avec Clinton à la présidence.

Ce n’est pas nécessairement mauvais pour l’économie de taxer les riches, nous dit Michael Lind, pair en recherche chez New America, un think-tank de Washington. Les plus hauts revenus subissaient plus de taxes avant les années 80s quand l’économie connaissait une meilleure croissance, nous fait-il remarquer.

‘Le véritable problème vient de l’exonération de taxes par connivance parce que les riches ont les resources et motivations pour tout éviter,’ continue Lind dans une entrevue téléphonique. ‘Voilà ce qui impacte l’économie, et cause la montée du déficit.’

Afin d’alléger le déficit, le prochain président devra sans doute demander d’élargir la portée des taxes sur ceux qui gagnent moins de 250, 000$ avec une augmentation des taxes de vente et à la consommation, il ajoute. Ceci ne fait aucunement partie du plan Clinton.

Certaines critiques du plan Clinton ajoutent que hausser les taxes pour les investisseurs - déjà trop élevées - nuira à la croissance en rendant l’investissement moins attractif. Le légendaire investisseur Warren Buffett, qui soutient la candidate Clinton, a toutefois précisé que des taxes plus élevées sur l’investissement n’empêcheront nullement les riches de s’y adonner.

 Corporations EUs, commerce et politique extérieure

Même si les corporations peuvent bien voir la taxation différemment de Clinton, elle s’est donnée de grande compétence en tant que secrétaire d’État dans la négociation d’ententes sur le commerce avec la Colombie, le Panama et la Corée du Sud.

Et surtout au Mexique, quand elle concrétisa son plus fort résultat pour son apport à la négociation d’une entente avec le Mexique et sa compagnie de pétrole étatique Petroleos Mexicanos (Pemex) permettant d’ouvrir des droits de forage dans le golfe du Mexique. Cette entente, à la faveur des compagnies de forage américaines, a vu le jour en 2013 avec la signature du U.S.-Mexico Transboundary Agreement, donnant un encadrement pour que les compagnies américaines puissent travailler avec Pemex sur les réserves assisses sur la frontière sous-marine entre les deux pays.

L’entente a reçu l’aval du Congrès, fut signée par Obama et complimentée par la American Petroleum Institute.

Au solde de l’administration Obama, Clinton aida à jeter les bases de l’entente trans-Pacifique tout en changeant sa position sur le traité en tant que candidate à la présidence. L’entente-parapluie, négociée à huit-clos avec 11 pays frontaliers de l’Océan Pacifique, évoque une myriade de règles afin de réduire les tarifs à l'importation.

Les ententes sur le commerce sont des passifs pour la vie politique car plusieurs américains croient qu’ils créent des emplois outre-mer, and Clinton a vite fait de prendre ses distances du TPP, que l’on attend au Congrès dès le printemps.

Dans une entrevue avec PBS (télévision publique), Clinton a avancé qu’elle s’inquiétait ‘que des considérations sur les manipulations sur devises ne faisaient pas partie de l’entente. Nous avons perdu des emplois pour l’Amérique à cause de manipulations sur les devises de certains pays, Asiatiques pour la plupart.’ Son revirement sur TPP, toutefois, lui a valu des critiques de Sanders, ainsi que de la part des candidats Républicains.

Tout autant son appui pour divers régime autoritaires tel que Hosni Mubarak en Égypte et du coup d’état militaire qui renversa l’élu Manuel Zelaya au Honduras. Les deux instances nous rappellent les fondements économiques de la politique extérieure américaine: l’ouverture de marchés aux corporations américaines.

Tout en étant solidaires de corporations américaines en affaires à l’extérieur, Clinton a critiqué les efforts de certaines compagnies de se soustraire à la taxation américaine par le biais de fusions avec des entités étrangères. Grand paradoxe, elle partage cette position avec Donald Trump, qui a condamné les soi-disant jeux d’inversion fiscale.

En novembre, Clinton a porté ombrage à la firme New-Yorkaise Pfizer Inc, qui a exécuté une fusion valant 150$ milliard avec l’Irlandais Allergan PLC afin de changer son siège social, donc ‘laissant le contribuable EUs ramasser les pièces.’

On s’entend largement que le libre-échange profite à l’activité économique. En dépit des incursions de polémique, Clinton devrait quand même y adhérer.

‘Elle se présente en tant qu’héritière d’Obama sur la question du commerce,’ nous dit Kyle Kondik, gérant du site de politique Sabato’s Crystal Ball du Center for Politics à l’université de Virginie, dans une entrevue depuis Charlotteville, Virginie. ‘Oui, elle a bien fait un renversement sur le TPP mais on s’attend à ce que la question soit résolue avant qu’elle ne rentre en fonction.’

Salaires et emplois

Ces derniers temps, Clinton nous apprend qu’elle est progressiste, une indication qu’elle désire se placer désormais à gauche de ses anciennes prises de position.

Son lourd passé comprend six ans sur le conseil d’Administration de Wal-Mart (1986-92) à une époque de relations de travail fumeuses, ainsi que son apport stratégique à ce bien-aimé gouverneur de l’Arkansas et le libre-échange version centriste du Democratic Leadership Council, des politiques anti-criminalité et révisions au Bien-Être qui l’ont mené à la Maison Blanche.

Le DLC a dû fermer en 2011, car le parti a migré vers la gauche.

Et voilà que Clinton veut prétendre qu’elle aussi aurait migré vers la gauche, surtout sur la syndicalisation, l’immigration, et l'augmentation du salaire minimum, Kondik ajoute.

‘Nous pouvons nous attendre à une continuité des politiques d’Obama au cas de son élection,’ avance Kondik. ‘Bien qu’elle ait tenté un petit mouvement timide vers la gauche afin de satisfaire l’aile populiste de son parti, je ne la vois pas plus libérale sur ces questions qu’Obama, en fait probablement moins mais elle a rejoint le parti, qui devient plus libéral chemin faisant.’

Premier élément en cause serait la stagnation des salaires, produit direct des inégalités de revenu, que l’on peut concevoir issu d’un code d’imposition que les Démocrates considèrent régressif. Exprimé récemment dans le New York Review of Books par James Surowiecki ‘Les 1% mieux payés engrangent 20% du revenu, et leur lot a doublé depuis 35 ans. Pour la même période, les salaires et revenus des familles n’ont qu’augmenté faiblement.’

Forcer la main des employeurs devrait sans doute commencer par une augmentation du salaire minimum. Depuis 2009, fixé à 7.25$ l’heure. Clinton a exprimé sa sympathie pour la position des syndicats pour 15$ mais a aussi laisser entendre que 12$ serait plus réaliste, en vue des disparités régionales.

On débat dur et fort à savoir si une augmentation nuirait à l’économie - à même de prises de position savantes - de la part de groupes de réflexion, lobbies de l’industrie et syndicats. si on prend pour acquis que cela occasionnerait sûrement des changements et dislocations, hausser le salaire minimum pourrait aussi s’avérer positif sur le long terme, argumente Lind chez New America.

‘Il est bien évident qu’une entreprise qui ne peut payer le salaire minimum souffrirait,’ défend Lind. ‘Mais un salaire minimum qui décourage les business à faible salaire est certainement pour le mieux, et peut forcer l’investissement vers la technologie plutôt que le travail, ce qui représente un acquis pour la productivité nationale.’

Et voilà que le Congrès est Républicain

Afin de faire passer ses idées, Clinton devra tout probablement échanger avec une Assemblée Basse Républicaine. Advenant l’élection de Clinton et des résultats décevant pour les Démocrates en mi-mandat (présidentiel), ce qui est habituel, Clinton court le risque d’être le premier Président à ne jamais voir son parti au pouvoir à la Chambre des Représentants.

Conséquemment, augmenter le salaire minimum ou hausser les taxes des meilleurs revenus risquent de donner lieu à de grandes concessions avec les Républicains et surtout une baisse des taxes sur les entreprises.

‘La situation politique va ressembler à ce que nous connaissons actuellement, et le pouvoir de marquer avec une législation mémorable se verra réduit,’ nous prévient Kondik. ‘Vous voyez Obama dans une mauvaise passe avec la Chambre, je ne vois que ce soit mieux pour Clinton. Nous pouvons nous attendre à plus d’impasse.’

Briser l’impasse en revient à donner un coup pour un parti aux élections de novembre. Mais in fine tout dépendra de comment Clinton choisira de gouverner. Avec les positions centristes de l’administration de son mari, les doctrines libérales d’Obama ou le populisme de Bernie Sanders.

Hillary nous le dira.


mercredi 3 février 2016

UV

Doit-on porter de la crème solaire les journées sombres? D'après l'expertise, oui. Car les nuages ne rejettent que 20% des rayons ultra-violets, c'est-à-dire ceux dangereux pour la peau. Et même que - à l'intérieur d'une couverture nuageuse - ces mêmes rayons peuvent se répercuter et s'avérer plus nocifs que par une journée ensoleillée. On se souviendra d'ailleurs que l'on peut très bien écopper d'un coup de soleil à l'ombre.

Voici la lecture UV pour St-Jean-sur-Richelieu aujourd'hui. Pour tout ce qui est supérieur à trois, plein de crème protectrice!!




Certains seraient tentés de penser que, pour le Canada, et surtout en hiver, on n'a pas vraiment de soucis, car les UVs seront plus faibles, et à angle moins directs. Ce serait une erreur. Ce sont les rayons de courte portée les plus dangereux.  L'indice UV a été développé au Canada à l'origine et exprime précisement la propensité à la brulûre d'un individu avec un léger hâle. Effectivment, si on est très blond, ou fragile parce que âgé, l'indice aujourd'hui planétaire est une sous-estimation.

À vos petits pots et chapeaux!