vendredi 31 août 2012

Array

On se sert du terme array pour faire référence à un
groupement de données placées dans une même variable, notion
souvente traduite en français par tableau ou données structurées.
C'est un peu vite. L'array en tant que tel n'est que l'ensemble
des t-shirts que l'on que l'on aimerait bien ranger dans le même tiroir.
La variable array va posséder un indice qui permet de retrouver
chaque item mais ne forme pas nécessairement un tableau d'emblée.



Les deux petits programmes ci-bas vont donner le même output, mais le
premier ne se sert pas de variable array, tandis que le deuxième oui.
On pourait ainsi récupérer les noms de l'array à d'autres fins à
l'intérieur du programme.










jeudi 30 août 2012

ATTENTION !

Le petit programme ci-bas liste les nombres premiers entre 3 et 100.
L'output du programme se fait au sein d'une boucle IF...EndIf.
La variable isPrime est vraie d'office; on vérifie si le chiffre
en cause remplit la condition à l'aide de la sub, définie en bas.
S'il s'avère faux que isPrime soit vrai, on passe au prochain chiffre.
Au sein de la sub, l'ordi établit que isPrime est faux, l'instruction
GoTo ferme la sub et nous renvoie à la boucel If...EndIf.
Bref, la sub agit comme une parenthèse.




mercredi 29 août 2012

Subroutine


Pour les programmeurs d'expérience, certaines pratiques débutantes font parfois l'objet de dérision, telles l'utilisation des 'subroutines', et même des languages de programmation ligne par ligne. À coup sur ce sont des pratiques qui peuvent induire en erreur sur de larges projets complex. Mais pour  justement - les débutants - on ne s'en passe pas.
 
Qu'est-ce qu'une subroutine? Essentiellement, une opération que l'on
ajoute au répertoire de l'ordinateur, le temps d'un programme.
Ci-bas, sur Small Basic, on a créé une sub qui donne l'heure exacte à
l'appel. On a demandé l'heure deux fois, et la réponse est légèrement differente
la deuxième fois, illustrant de ce fait la nature séquentielle de l'oeuvre.
 

mardi 21 août 2012

Esthétique



source: pour les textes, Wikipedia, diverses langues.

dimanche 19 août 2012

Débats Zélectoraux

source: Journal de Montréal pour les 'suits'.       

mercredi 15 août 2012

mardi 7 août 2012

Le bateau



Le bateau ivre

Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.

Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.

La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !

Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sûres,
L'eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.

Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;

Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour !

Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !

J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !

J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !

J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !

J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !

J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !

Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !

J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.

Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...

Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !

Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;

Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d'azur ;

Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;

Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l'Europe aux anciens parapets !

J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
- Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?

Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes. 
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !

Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.

Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.

Touchant


http://www.cbc.ca/news/interactives/mars-rover-landing/

samedi 4 août 2012